ABSTRACTEighteenth-century events, replete with Dickensian dualities, brought two Enlightenment families to America. Pierre-Samuel du Pont and Joseph Priestley contemplated relocating their families decades before immigrating. After arriving, they discovered deficiencies in education and chemistry. Their experiences were indicative of the challenges in transmitting transatlantic chemistry. The Priestleys were primed to found an American chemical legacy. Science connected Priestley to British manufacturers, Continental chemists, and American statesmen. Priestley's marriage into the Wilkinson ironmaster dynasty, and Lunar Society membership, helped his sons (...) apprentice, and befriend manufacturer-chemist Thomas Cooper. However, ideological persecution forced them from England. Priestley's plans for his sons to inherit Wilkinson's ironworks evaporated; in America, efforts to establish manufactories, colonies, farms, and a college miscarried. Cooper taught college chemistry, but his materialism provoked dismissals. The Du Ponts were unlikely founders of an industrial-chemistry empire. Du Pont's philosophy promulgated that agriculture, not industry, produced wealth. Eleuthère-Irénée apprenticed in France's gunpowder administration, however, plans for his succession died and director Antoine Lavoisier, a family friend, was executed. E.-I. and Du Pont's arrest precipitated relocation to America. Du Pont's utopian colony and schemes proved unrealistic. Nevertheless, E.-I.'s gunpowder manufactory—utilizing transatlantic contacts and privileged knowledge of advanced French chemistry—succeeded through practical application. (shrink)

The Paleolithic paintings and drawings found on cave walls at sites in France and Spain, such as Lascaux, Altamira and Vallon-Pont-D'Arc, have profound effects on those who see them. In addition to their historical interest, they are prized for their aesthetic and spiritual qualities, which have had an important influence on modern art. But the caves are small and the paintings are fragile. Access to them has been sharply limited: some caves have been closed to protect the paintings from (...) the damage caused by human respiration; access to others is limited to those who negotiate a daunting reservation scheme. Despite being the heritage of humanity as a whole, the cave paintings are, and must be, restricted to a very few. Not everyone who wants to see the paintings can do so if they are to survive. (shrink)

L’article présente un texte inconnu de J. I. N. Baudouin de Courtenay, publié en 1872 à Poznañ, sous les initiales: „Dr. J. B.”, et intitulé: Du langage et des langues. Baudouin y introduit la distinction fondamentale du structuralisme: langue – langage – parole. Dans l’esprit de vulgarisation, après la lecture des Cours d’Oxford de Müller, il retrace l’histoire de la linguistique avec le comparatisme comme son achèvement et la figure majestueuse de Leibniz. Rejetant la recherche de la langue adamique, il (...) propose une classification des langues non selon leurs racines, mais d’après leurs structures: la structure d’une langue constitue sa „marque caractéristique”. Baudouin discute également le phénomène d’aphasie et se prononce contre la théorie des localisations cérébrales, tout comme Freud dans Zur Auffassung der Aphasien. Le rôle du „pont” entre leurs théories revient à Ernst von Brücke, maître de Freud, auteur des ouvrages traitant de la physiologie de la parole, très appréciés du linguiste. Dès ses premiers travaux de 1865, consacrés au physiologiste tchèque Purkyne, Baudouin se veut continuateur du programme linguistique de l’idéologue Volney, qui est tout simplement l’inverse du projet leibnizien. (shrink)

Dans cet article, la paire pros ta alla/pros heauto dans le Parménide de Platon est analysée dans les termes d’une distinction entre la prédication ordinaire et la prédication en arborescence. J’engage une discussion avec mes critiques en soutenant que cette interprétation donne tout leur sens aux remarques méthodologiques de Platon, tout en rendant son argumentation plus efficace. Le Parménide fait le pont entre les dialogues de maturité et les développements techniques des derniers dialogues de Platon.

Cet ensemble ne cherche pas à gommer par des ponts et des raccords le disparate des préoccupations, l'aléatoire des sollicitations. Il forme toutefois un ouvrage qui a ses obsessions, ses retours, ses insistances. Le cours de l'Histoire et les philosophies qui ont cherché à le comprendre, la place dominante prise aujourd'hui par le discours économique, les quêtes extrêmes de sens, aux limites de la raison, la fidélité à des causes qui ont pu passer pour utopiques, voilà quelques tracés qui se (...) rendent visibles. Quoi de commun entre l'espoir fou d'Antonin Artaud de "guérir la vie" en transgressant les frontières de la rationalité occidentale, et la tentative d'Emmanuel Lévinas de fonder l'éthique sur le visage de l'autre pour subvertir la tyrannie de l'universel et de l'impersonnel? Quoi de commun entre la temporalité anhistorique de l'Islam et l'espoir militant d'une libération des femmes qui ouvre une autre Histoire? Dans le choc des réflexions aux prises avec l'inattendu, dans l'irruption des conjonctures inquiétantes, ces effets de brisures, ces fractures du temps, ne contredisent pourtant pas un souffle d'irréversible, qui confirme ce que les pensées de l'Histoire et leur foi dans l'avenir ont pressenti. J.J.G. (shrink)